Par Agnes Delire – Conseillère communale -Article publié dans le Colvert #25 (Printemps 2016)
Le conseil communal du 18 février dernier a approuvé à l’unanimité le plan communal de mobilité. Une belle avancée, un travail de qualité qui s’est clôturé par un ensemble de propositions concrètes qui rencontrent les préoccupations des Montagnards et des Landelins : davantage de sécurité pour tous les usagers de la route, une plus grande fluidité du trafic, une plus grande attractivité des transports en commun, l’amélioration de la convivialité au sein des espaces publics et j’en passe.
Nous ne pouvions cependant nous satisfaire d’un plan sans hiérarchisation des priorités, de priorités sans phasage dans le temps ou de mesures sans budget annoncé. Or, c’est cela qui est primordial : comment ce plan va-t-il être concrètement mis en œuvre?
Par quels travaux commencer, dans quel village, quel quartier ? La population serat-elle associée aux choix qui redessineront le visage de leur quartier ? N’est-il pas possible d’anticiper, de donner la tendance, de proposer un plan d’ensemble cohérent et qui parle aux gens ?
Si on ne passe pas à cette quatrième et ultime phase du plan de mobilité, ce beau plan risque de devenir au mieux une feuille de route pour fonctionnaire avisé et au pire un catalogue de bonnes intentions qui fi nira aux oubliettes faute de budget ou de volonté politique. Que va faire la commune ? Un mystère qui sera, nous l’espérons, bientôt levé !