Sans aucun doute, les communes du futur seront celles où se déplacer ne sera plus une source de stress ou de difficultés, mais bien de facilités pour tous les usagers et les usagères, quel que soit leur moyen de transport ou leurs aptitudes à se mouvoir.
Nous souhaitons passer à une mobilité active. Se passer de sa voiture est possible si les commerces et les services se concentrent au cœur des villes et des villages. Il y a donc un lien avec l’urbanisation et l’aménagement du territoire. Les itinéraires balisés et sécurisés encouragent l’utilisation du vélo. Les trottoirs doivent exister partout, ils doivent être suffisamment larges et entretenus pour la sécurité des personnes âgées, des personnes à mobilité réduite, des enfants et des parents avec poussette … Les zones 30 doivent être créés et respectées. Lorsque cela se justifie, des zones « intelligentes » pourront être mises en œuvre pour adapter la vitesse en fonction du moment de la journée ou de la circulation, des aménagements physiques seront mis en place.
Les communes peuvent pour ce faire rénover des trottoirs, aménager les abords d’écoles, créer des zones 30, des bandes bus, (…) et collaborer avec les acteurs de la mobilité (TEC, SNCB, Wallonie), sans oublier les associations (Gracq, Personnes à Mobilité Réduite…). Notre commune dispose d’un plan de mobilité : ses priorités devraient être plus clairement définies et sa mise en œuvre devrait constituer un objectif majeur de la prochaine mandature.
Faire de notre commune une zone apaisée en terme de mobilité
- Nous renforcerons la présence des moyens de transport en commun dans notre commune, en collaboration avec le TEC en renforçant les cadences, y compris le WE, quitte à faire fonctionner des bus plus petits en périodes creuses.
- Nous préserverons les déplacements en train en veillant à la défense de la ligne Charleroi-Erquelinnes, à la mise en valeur de la gare de Landelies et à la défense de la ligne Charleroi-Couvin en réaménageant enfin un arrêt à Bomerée. Nous prévoirons, aux abords des deux arrêts SNCB, des parkings pour voitures suffisants et des parkings vélos sécurisés.
- Nous sensibiliserons le personnel communal et la police locale aux réalités rencontrées par les personnes à mobilité réduite (PMR). Nous prendrons systématiquement en compte le facteur « sécurité routière » en matière d’aménagement du territoire et d’urbanisme. En outre, nous continuerons à développer un plan de circulation avec la collaboration de toutes les parties intéressées.
- Nous serons stricts sur le parcage intempestif des véhicules automobiles, à fortiori sur le respect des places prévues pour les personnes à mobilité réduite.
- Nous élaborerons un plan de stationnement visant à répondre aux enjeux des différents quartiers de la commune et à contribuer à la mise en œuvre d’une mobilité plus raisonnée, à l’amélioration de la qualité des espaces publics ou encore la limitation du trafic dans la commune.
- Dans le cadre du plan de mobilité, nous viserons à ralentir la circulation dans toutes les zones dangereuses.
- Nous ferons de Montigny-Landelies une commune « PMR admis » sur la voie publique, en éliminant progressivement tous les obstacles pour les personnes à mobilité difficile, en sécurisant les passages pour piétons.
- Nous continuerons et développerons les campagnes de sensibilisation à la sécurité routière avec l’aide de l’IBSR, de la zone de police et du secteur associatif. Celles-ci viseront notamment le milieu scolaire (élèves, parents et enseignants), tenant compte du fait que 41 % des enfants et des adolescents impliqués dans un accident le sont sur le chemin de l’école selon les chiffres de l’IBSR.
Permettre le développement des mobilités douces
- Nous tiendrons compte de la mobilité douce dans tous les aménagements routiers.
- Nous entretiendrons et développerons notre réseau de sentiers et de venelles. Nous chercherons les sentiers disparus pour les réinstaller.
- Nous multiplierons les pistes cyclables, en assurant la continuité avec les pistes cyclables des communes limitrophes.
- Nous aménagerons en zone 30 les rues qui n’ont pas vocation de transit.
Aider à partager sa voiture
- Nous développerons le concept de voitures partagées, de co-voiturage.
Impliquer les usagers les plus faibles et en particulier les PMR dans les politiques de mobilité
- Nous créerons une commission consultative impliquant des représentants de toutes les catégories de population pour donner un avis sur les aménagements de la voie publique.
- Nous développerons avec l’appui du CPAS le service de taxi social pour toutes les personnes ayant des difficultés de déplacement.