Michel repose au funérarium Fostier, rue de Gozée (en face du Rayon de soleil) à Montigny-le-Tilleul. Un hommage peut lui être rendu demain mardi et mercredi de 17h00 à 19h00. Les messages de solidarité avec son épouse Monique Kempeneers et ses enfants Brigitte, Ariane et Cédric peuvent être transmis au 161 rue de Marchienne 6110 Montigny-le-Tilleul.

La levée du corps aura lieu jeudi à 9h30 et la cérémonie d’adieu sera organisée à 10 heures précises au crématorium de Gilly.

On avait beau connaitre la gravité de sa maladie, on se rattachait toujours à ce petit espoir qui guidait Michel qui s’est battu jusqu’au bout. Michel s’est éteint paisiblement entouré de toute sa famille.

Michel était une forte personnalité, profondément impliqué dans la vie sociale et économique de sa région. Formateur – il a été un des responsables de la FOPES (la faculté ouverte de Louvain-la-Neuve) et le vice-président du CUNIC, militant syndical et chercheur, il s’était notamment spécialisé dans l’analyse des relations interprofessionnelles et dans l’évolution de la sidérurgie wallonne et a publié une multitude d’articles sur ces sujets, en collaboration notamment avec le CRISP. Michel était reconnu pour ses compétences auxquelles les journalistes faisaient souvent appel.

Michel avait parfois l’air un peu bougon, mais il était d’une grande générosité et d’une amitié fidèle et camouflait ses sentiments derrière sa barbe à la Karl Marx. Ce grand intellectuel a consacré beaucoup de temps ces dernières années à la vie locale et à l’animation du petit groupe des Ecolos de Montigny-le-Tilleul. Il fut en effet il y a treize ans, un des fondateurs de la locale Ecolo et depuis, il n’a pratiquement pas manqué une réunion – étant désolé que son état de santé l’empêchât de participer aux dernières activités. Toujours lucide dans ses analyses, il n’hésitait jamais à mettre la main à la pâte quand c’était nécessaire.

Je garderai le souvenir de la dernière bouteille de vin que nous avons bue ensemble il y a à peine quelques semaines – Michel souffrait d’être coupé de son milieu social par sa maladie, nous avons donc parlé de la locale Ecolo, et aussi des affaires du monde qu’il continuait à suivre passionnément.

Pierre